Finies les crasses au bureau

Dix heures trente. L’heure de la pause.
Direction la machine à café et le coin cuisine.
Voyons voir…

Quelle crasse insipide mauvaise pour la santé, fabriquée à l’autre bout du monde et suremballée dans du plastique cancérigène je vais bien pouvoir prendre ?

Smurts ? Tiger ? Dinker Nuevo ?

Oui, bien sûr, je culpabilise un peu.

Evidemment que je sais que c’est plein de sucre et de mauvaises graisses et que c’est fabriqué dans le mépris le plus total pour la planète et la biodiversité.
Oui, j’ai entendu parler de la déforestation, de l’huile de palme et des milliers d’orang-outans massacrés.

Je ne suis pas insensible.
Mais j’ai faim.

Alors, tant pis, j’étouffe cette petite voix de la raison et de la sagesse qui voudrait me détourner de la machine.
Et j’appuie sur le bouton.

Ah lala, ces compromissions quotidiennes, ces petits abandons de nos principes, ces petits gestes qu’il ne faudrait pas faire et qu’on sait très bien qu’il ne faudrait pas les faire… mais qu’on les fait quand même.
Je sais, je sais…

Mais ça, c’était avant.
Parce que maintenant, il y a BulkBar, votre gentil distributeur à en-cas délicieux, eco-friendly et bons pour la santé.

C’est pour de vrai, c’est vraiment bon et c’est bruxellois.

Et, pour nous en parler, Virginie de Selliers, sa fondatrice, nous a accordé un peu de son temps.

Virginie de Selliers, fondatrice de BulkBar

parce que vraiment c’est pas bien

Et quand on vous dit que c’est pas bien, c’est vraiment pas bien.
Mais alors, vraiment pas bien du tout.

Petit topo pas réjouissant.

Le 1er producteur de barres chocolatées, c’est le groupe Mars Incorporated (M&M’s, Mars, Milky Way, Snickers, Twix, Balisto, Bounty, Maltesers ou encore Skittles) qui figure parmi les plus gros pollueurs et destructeurs d’écosystèmes du monde aux côtés de ses confrères Ferrero et autre Nestlé.

Quelques faits établis :

Fait établi n°1 : Le groupe Mars et d’autres fabricants de chocolat sont accusés d’encourager la déforestation tropicale illégale en Afrique, en particulier dans les zones protégées et les parcs nationaux avec pour conséquences la destruction des habitats de nombreuses espèces dont les chimpanzés et les éléphants (Source : Rapport de l’ONG Mighty Earth « La déforestation amère du chocolat »)

Fait établi n°2 : En 2015, le groupe Mars a été attaqué en justice aux États-Unis à la suite de la révélation de faits de travail des enfants et l’esclavage dans les plantations de cacao.
En 2019, Mars annonçait qu’il ne pouvait pas garantir que ses produits chocolatés étaient exempts de travail d’enfants esclaves, car la traçabilité n’était assurée que sur 24% de ses achats.
L’engagement de mettre fin sous 4 ans à l’esclavage des enfants dans la filière du chocolat, pris en 2001 sous la pression du Congrès des États-Unis, n’a pas été tenu en 2005 ni lors des échéances successives de 2008 et 2010, et qu’il ne l’était toujours pas non plus en 2020 (Sources : Wikipédia et Washington Post).

Travail des enfants dans les plantations de cacao en Côte d’Ivoire.
Source : Washington Post / Salwan Georges

Fait établi n°3 : Nestlé et Mars sont respectivement classés 2ème et 3ème principaux responsables de la pollution plastique des océans, derrière Coca-Cola.
On parle de dizaines de millions de tonnes d’emballages à usage unique qui finissent dans les rivières, les mers et les océans (Source : Wings of the Ocean / Break Free from Plastic).

Nestlé et Mars sont respectivement classés 2ème et 3ème principaux responsables de la pollution plastique des océans, derrière Coca-Cola.
Source Image : Reporterre.net

Fait établi n°4 : En 2016, une étude de l’association allemande de défense du consommateur FoodWatch révélait la présence d’hydrocarbures d’huiles minérales nocives pour la santé dans certains produits à succès dont ceux des marques Ferrero Kinder, Aldi ou Lindt (Sources : RTBF et FoodWatch).
À ajouter aux hydrocarbures saturés qu’on savait déjà présents dans ces produits et « qui peuvent s’accumuler dans le corps et endommager durablement les organes » (Source : FoodWatch).

Conclusion : les barres chocolatées industrielles de ces différentes marques, c’est vraiment, mais alors vraiment pas top.

Mais on a faim !!!

Ben oui, évidemment.

Et c’est pour ça qu’il y a BulkBar.


Et c’est super facile

Ce constat selon lequel il y a quand même surtout de mauvaises choses dans les distributeurs, Virginie de Selliers l’a fait déjà il y a quelques années.

Et c’est de là que lui est venue l’idée du BulkBar.

« C’est tout à fait ça. Je travaillais avant dans un cabinet d’avocats et quand je voyais ce qui était proposé au distributeur, c’était assez terrible.
Et c’était pareil dans les autres cabinets.
C’est clair, il n’y avait strictement rien de sain à se mettre sous la dent ».

« Alors que dans la vie privée, on a accès à des magasins bio qui poussent comme des petits pains, dans la vie professionnelle, c’est un peu le désert.
Il y a comme une schizophrénie à ce niveau-là.
On a d’un côté la vie privée où on essaie de prendre soin de soi et de son alimentation et de l’autre côté, au bureau c’est nettement plus compliqué ».

Virginie de Selliers, fondatrice de BulkBar

Du coup, ni une, ni deux, Virginie abandonne son cabinet d’avocats et se lance dans son projet d’une alternative à cette triste situation. Nous sommes à la fin de l’année 2019 et c’est ainsi qu’a commencé Bulkbar.

Mais c’est quoi, BulkBar ?
Oui, effectivement, on aurait peut-être dû commencer par là. Reprenons.

BulkBar, c’est un distributeur écoresponsable de petits déjeuners et d’en-cas sains et gourmands qu’on installe dans les entreprises (de plus de 25 personnes) et qui permet de couvrir les petites faims tout au long de la journée du petit-déjeuner jusqu’à l’apéritif pour les afterworks ou les longues journées de travail.

Zoom sur la machine magique qu’il vous faut au bureau.
Source photo : BulkBar / hub.brussels

Et que trouve-t-on dans ce distributeur écoresponsable ?

Chaque BulkBar (c’est son nom) propose 6 variétés de produits en vrac, pour l’essentiel des mélanges de fruits secs, noix et céréales bios (évidemment) qui comblent facilement et rapidement les petits creux.

« On a voulu couvrir tous les besoins de la journée. Pour le petit-déjeuner, c’est plutôt des céréales, et pour les encas soit des mix de plusieurs types de noix différentes et de fruits secs, soit des produits simples, comme des noisettes ou des amandes…
Et puis, on a toute la gamme apéritifs pour la journée et les afterworks, avec notamment des amandes grillées et salées et un mix de noix plutôt salées ».

Et le principe est simple et efficace : l’équipe de Virginie livre et installe le BulkBar dans votre entreprise et se charge de le réapprovisionner selon une fréquence convenue avec vous.
Et, bien sûr, ils assurent aussi l’entretien et la maintenance de votre nouveau meilleur ami.


Ecodesign, bio et local

Parce que BulkBar, ce n’est pas seulement une bonne alternative aux barres chocolatées et autres paquets de chips, c’est bien plus que cela.

Il y a des valeurs fortes derrière et qui ont été concrétisées dans l’appareil et dans son contenu.

L’appareil tout d’abord. Le Bulkbar est un meuble en bois (d’environ 65 cm de large et 2 mètres de hauteur donc facile à caser) qui fonctionne sans électricité grâce à son jeu de petites molettes et sans déchets grâce à son système de vrac hygiénique.

Parce que le zéro déchet chez BulkBar, on y est.
Le contenu est livré sans emballage inutile et la machine est spécialement conçue pour éviter le gaspillage alimentaire.

Et pour se servir, chacun arrive avec son petit bol ou sa petite soucoupe.
Parce que c’est vrai que souvent, les gobelets et autres trucs jetables, ce n’est pas franchement indispensable.

Chacun son petit contenant. Pas de jetable inutile chez BulkBar.
Source photo : BulkBar / hub.brussels

« Absolument.
L’écoresponsabilité, c’est aussi l’une des valeurs-clefs du projet. Chacun arrive avec son propre contenant et ça marche très bien.
L’objectif, c’est de ne pas créer de déchets, c’est justement d’aller en sens inverse de cette surconsommation qui est à l’origine de cette surproduction de déchets ».

« Et l’autre valeur essentielle pour nous, c’est une alimentation saine.
Tous nos produits sont certifiés bio et aussi locaux que possible ».

Virginie de Selliers, fondatrice de BulkBar

En la matière, les produits sont soit belges, soit européens issus de produits limitrophes.
« On essaie, en tout cas, au maximum de localiser les fournisseurs les plus proches de chez nous ». 


Un grand petit pas

Finalement, s’engager dans la durabilité, ce n’est jamais qu’une suite de petits pas.

Prendre le vélo plutôt que la voiture pour les petits parcours, baisser un peu le chauffage à la maison et au bureau, acheter ses fruits et légumes au marché bio plutôt qu’au supermarché, se passer de viande de temps en temps…

Une suite de petits pas…

Et, parmi ceux-là, le remplacement de votre distributeur de crasses au bureau par un BulkBar.

C’est facile, il n’y a qu’à les contacter et c’est juste là.

En fait, il n’y a plus qu’à.


Source Photo A la Une : BulkBar / hub.brussels


Cet article a été réalisé en partenariat
avec hub.brussels, l’agence bruxelloise des entreprises.


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