Chez Lively, on aime bien les bonnes choses. Ça, c’est sûr.
Les bons petits plats, la bière, le Rock’n’Roll, tout ça.
Et, évidemment, les barbecues.
Parce que c’est clair que c’est un peu la base.
Les braises, la plancha, les légumes grillées, les brochettes, la bière (again), les amis, les bonnes odeurs…
Rien à dire, un barbecue, c’est toujours un bon moment.
Bon, je me rends compte que de parler de ça avec la météo très, très bof de cet été, c’est un peu du masochisme. Certes.
Mais l’été n’est pas fini, que diable !
On peut encore y croire.
La preuve, septembre commence plutôt bien.
Cela étant, pour nous autres qui sommes attentifs à notre empreinte écologique, le barbecue, c’est quand même un petit pincement dans les entrailles.
Carbone, déforestation, climat, tout ça…
Mais ça, c’était avant.
Parce que maintenant, chères lectrices et chers lecteurs bons vivants, engagé·e·s et joyeu·ses·x, il y a le Tcharbon, le seul et unique charbon local (belge) et qui est très nettement plus écologique que les autres.
Démonstration avec Corentin, le responsable commercial de l’équipe.
Des enjeux vraiment importants
C’est sûr qu’on n’aime pas trop y penser mais le fait est que, d’un point de vue environnemental, le barbecue au charbon de bois, c’est pas topissime (même si c’est vachement meilleur, on est d’accord).
Et, en fait, étonnamment, ce n’est pas tellement le problème des émissions de CO2 pendant la cuisson qui se pose.
Parce que, même si un barbecue en émet des quantités importantes (jusqu’à plusieurs kilogrammes), ces quantités représentent schématiquement le CO2 accumulé par le bois durant sa vie.
Non, le vrai problème du charbon, c’est son origine souvent très douteuse.
En effet, ainsi que le souligne le WWF dans un rapport très instructif sur le sujet, la grande majorité du charbon de bois disponible dans nos magasins en Europe est issu de de la destruction de forêts tropicales naturelles.
En effet, la production de charbon de bois est l’une des causes majeures de la destruction des forêts dans certaines régions d’Afrique et d’Amérique latine, sans parler des violations des droits des communautés autochtones ou du financement des conflits armés.
Et, malgré ce triste palmarès environnemental et social, le charbon de bois continue à être importé, sans règlementation, sur le marché de l’Union européenne.
A ceux qui n’ont pas peur de se poser les bonnes questions, nous recommandons vivement la lecture de ce rapport (ici et là).
La solution, c’est le Tcharbon
Du coup, on arrête tout ?
Plus de barbecue au charbon de bois ? On passe au gaz ou à l’électrique ?
Oui, on peut, c’est vrai.
Mais, soyons honnêtes, ce n’est vraiment pas aussi bon.
J’oserais presque dire que ça n’a rien à voir.
Alors, quoi ?
Alors, il y a maintenant le Tcharbon.
Alors, Corentin, il vient d’où, ce Tcharbon ?
« Avant tout, le Tcharbon, c’est un charbon de bois issu de forêts belges gérées durablement.
Le projet a commencé lorsque James Demaret, qui possède une société d’exploitation forestière depuis une vingtaine d’années, s’est rendu compte, avec son partenaire François Lotin, de la difficulté de valoriser les restes de bois qui n’étaient pas utilisés.
Ici, on fabrique des produits de grande qualité, des fûts pour le vin en France, ou du parquet, par exemple.
Et comme nous, on travaille surtout avec le chêne, qui est un bois qui grandit très vite puis qui se déforme très fort, on se retrouvait donc avec beaucoup de chutes qui étaient difficiles à valoriser ».
« Le projet Tcharbon, ça vient de là, de se dire :
Corentin, Responsable commercial Tcharbon
‘Tiens, on a des chutes de bois de très bonne qualité.
Comment est-ce qu’on pourrait lui donner plus de valeur ajoutée ?’ »
« Du coup, James et François ont réfléchi, puis ils ont pensé au charbon. Et là, ils se sont rendu compte qu’on n’en faisait plus en Belgique depuis 40 ans.
C’est quand même fou, on est un pays forestier et personne ne fait du charbon de bois.
Dans la foulée, ils ont voyagé dans différents pays pour voir comment ça se passait, et ils ont constaté que le charbon de bois, c’était une filière à peu près aussi transparente que la couleur du charbon.
On ne sait pas d’où vient le bois, on ne sait pas comment il a été collecté, etc.
À tel point que même le four, on a dû la faire sur mesure.
Parce qu’on ne trouvait pas de producteur spécial de charbon de bois pour les fours.
C’est comme ça que tout a démarré ».
« Tiens, est-ce qu’il n’y a pas moyen de faire quelque chose de sympathique ?
Corentin, Responsable commercial Tcharbon
De faire du charbon de bois de qualité pour lequel on ne coupe aucun arbre, avec des fours sont très propres au niveau de l’environnement ? »
Il a tout pour plaire
Une sacrée histoire, comme on les aime.
Curiosité, envie de bien faire, esprit d’entreprendre… et voilà.
Mais, dis-nous, Corentin, qu’est-ce qu’il a de plus, le Tcharbon ?
« Fondamentalement, ce qui le différencie des autres, c’est trois points essentiels.
D’abord, la qualité.
Parce que de nombreux clients achètent encore d’abord un produit qualitatif avant d’acheter un produit bon pour l’environnement.
Et, le Tcharbon, il est vraiment d’excellente qualité.
Il dure plus longtemps que les autres, il faut en mettre moins pour le même résultat et il s’allume très facilement.
S’il offre une si longue carbonisation, c’est parce qu’on retire vraiment toute l’eau lors du pré-séchage.
Ce qui fait que notre charbon de bois est aussi beaucoup plus léger que les autres pour une carbonisation plus longue et plus écologique avec moins de fumée.
Parce que les autres charbons, c’est un peu du bois vert parfois.
Du coup, le Tcharbon est aussi plus léger, ça veut donc dire qu’on a plus de charbon de bois pour un même poids dans le sac ».
« Et puis, il a une extraordinaire palette aromatique lors de la cuisson puisque le bois qu’on utilise, c’est du chêne ».
Corentin, Responsable commercial Tcharbon
OK. Déjà, c’est assez convaincant, je dois dire.
On cause sérieux, là.
Tu parlais de deux autres points essentiels, Corentin ?
« Tout à fait. Il y a aussi le côté bon pour la santé.
On a aussi beaucoup travaillé pour que notre charbon de bois offre une cuisson saine.
Et donc, de nouveau, on a travaillé sur la technologie et le processus de séchage avec un séchoir spécial qui garantit une lente carbonisation grâce à laquelle on retire tous les composants néfastes à travers une pyrolyse qui va permettre d’éliminer ces éléments dans la chambre de combustion ».
Et le dernier point, c’est le côté écologique, c’est bien ça ?
« Absolument. C’est essentiel pour nous ».
« Il faut d’abord savoir que, pour fabriquer notre Tcharbon, on n’a coupé aucun arbre, puisqu’en fait on utilise les chutes de bois utilisé pour d’autres activités de production.
Corentin, Responsable commercial Tcharbon
On ne coupe aucun arbre juste pour faire le charbon ».
« Et puis, il y aussi le côté circuit court, puisque notre bois vient des Ardennes jusqu’à notre site de traitement, à moins de 75 kilomètres, où il est préparé jusqu’à l’ensachage.
Et comme on est que sur le marché belge, de l’arbre au barbecue, il n’y a vraiment pas loin.
Rien à voir avec ces charbons qui viennent de forêts africaines pour être traités en Europe de l’Est ».
« Et puis, grâce au partenariat qu’on a mis en place avec l’Université de Namur, on a pu développer une nouvelle technologie qui nous a permis de diviser par 20 les émissions de gaz dans les fours ».
Corentin, Responsable commercial Tcharbon
On le fabrique comment, au fait ?
Un peu curieux, on a profité d’avoir Corentin sous la main pour en savoir un peu plus sur la fabrication du charbon.
Parce que c’est toujours intéressant de savoir comment se fabrique les produits qu’on utilise.
C’est même un peu la base de l’économie circulaire.
« OK. Alors, dans nos forêts qui sont gérées durablement, il faut d’abord savoir qu’à chaque fois qu’on coupe un arbre, on en plante un autre.
Une fois que l’arbre est coupé, on l’amène sur notre plateforme de tri. Et là on va se dire : voilà, ce bois-là, si on doit en faire des tonneaux pour faire du vin en France, par exemple, eh bien on va avoir besoin de quatre mètres.
Ce qui reste de l’arbre, c’est souvent difficile de le valoriser. Et donc c’est cette partie en fait qu’on va faire passer dans une fondeuse, en faire des bûches qu’on va récupérer, et les mettre dans notre séchoir jusqu’à ce qu’il atteigne un taux d’humidité de 15 %.
On a donc un bois de qualité qui est bien séché donc une essence de bois dur qu’on va alors mettre dans nos fours où il va rester entre huit et dix heures, à plus ou moins 450, 500 degrés.
C’est ce qu’on appelle la pyrolyse du bois qui consiste à carboniser quelque chose en absence d’oxygène pour atteindre un très haut taux de carbone.
Et, évidemment, c’est ça qui est intéressant pour le charbon de bois.
Ensuite, une fois qu’il a été bien carbonisé, on le ressort et on le met à refroidir pendant 72 heures.
Et enfin, on le passe à la trémie pour en faire des morceaux et on sélectionne les morceaux les plus beaux pour les mettre dans nos sacs de Tcharbon ».
Magique, n’est-ce pas ?
De l’innovation et de l’engagement écologique dans le barbecue, ça fait chaud au cœur (si j’ose dire).
Le plaisir et la vertu
Ça y est, nous l’avons notre charbon de bois écologique.
Et, un regard par la fenêtre… il ne pleut pas. Et on est vendredi.
Invitations, produits locaux et bios, bières locales et le Tcharbon. C’est parti !
Un petit mot de la fin, Corentin, avant qu’on reçoive nos amis ?
« Ce que je veux dire, et c’est mon petit témoignage, c’est que, en arrivant chez Tcharbon, je n’aurais jamais imaginé arriver dans une activité où je pourrais dire ‘Tiens, je vais faire quelque chose pour la planète’.
Je ne savais pas qu’on pouvait innover dans le charbon de bois. J’ai trouvé ça génial. Et c’est vrai aussi que c’était un pari quand même assez risqué.
Et donc, ce que je veux dire, c’est qu’il y a vraiment moyen de refaire beaucoup chez nous, de relocaliser, même dans le charbon de bois.
Donc, chers lecteurs de Lively, prenez soin de l’environnement, prenez soin de vous avec ce qui est bon pour la santé et passez surtout un bon moment convivial avec un bon Tcharbon de bois ».
Compte sur nous, Corentin !
A tous, chères lectrices et lecteurs, nous la tenons, la solution de barbecue la plus durable.
Du coup, bon barbecue à tous !
Et le petit message de l’équipe de Tcharbon qui recherche des distributeurs convaincus par le projet dans le grand Bruxelles.
Intéressé·e·s ?
Le contact, c’est vente@tcharbon.be ou le n° 0498.86.33.48.
Images : Tcharbon et ITS Wood
Image A la Une : Getty Images
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