On a trouvé

Vous marchez dans la rue.
Souriant·e. Tranquille. Cool.

A chaque pas, le regard des gens autour de vous s’attarde sur vos chaussures.
Vous devinez la surprise et l’admiration. Mêlées d’une petite pointe d’envie.
« Waouh ! Elles sont super-classes, ces pompes ! 
Je veux les mêmes ! »

C’est clairement ce que vous lisez dans leurs yeux ébahis.

Normal. Ce sont les nouvelles sneakers (comprendre « baskets » pour les moins au courant) de Norm Shoes.

Elles sont belles, elles sont bruxelloises et elles sont circulaires.
En deux mots, vertueuses et magnifiques.
Et on avait très envie de vous les faire découvrir.

Nous avons donc rencontré Antoine Bodart, l’un des fondateurs de cette nouvelle marque, bien partie pour laisser son empreinte à Bruxelles et dans le reste de l’univers.


Brusseleir Circular Shoes

Comme la grande majorité des projets d’économie circulaire, Norm, c’est d’abord l’histoire de gens qui veulent changer les choses.
On travaille dans un secteur qui ne défend pas nos valeurs, on n’est pas toujours fier de son travail.

Alors, un jour, on se dit : « Il est temps d’agir ! Alors agissons ! ».

Et c’est bien ce qu’Antoine et ses amis se sont décidés à faire.
C’est bien comme ça que ça s’est passé, Antoine ?

« Oui, à peu près. En fait, Norm, c’est la marque de sneakers écoresponsables qu’on a créée avec Arnaud et Nicolas, mes deux associés, il y a maintenant presque deux ans.

Et c’est vrai que c’est clairement le résultat d’une démarche de fond.
On travaillait tous les trois dans le secteur de la chaussure et on se rendait bien compte qu’on était dans une industrie pas très propre, franchement pas très durable ».

« On avait vraiment besoin de changement, de se retrouver en adéquation avec nos convictions et il n’y avait pas beaucoup de solutions sur ce marché ».

Antoine Bodart – L’un des fondateurs de Norm

« En tout cas, aucune solution suffisamment écoresponsable selon nous.
Alors, on a décidé de créer notre propre marque et on a choisi de faire des sneakers, parce que c’est un article qui a un côté très tendance et aussi parce qu’il permet vraiment d’exploiter des technologies et des matériaux durables et circulaires.
Plus que la chaussure classique, par exemple ».


La durabilité à vos pieds

Quand on parle de durabilité et de circularité, le risque c’est de se faire piéger par les beaux discours des fabricants et des (grandes) marques.

Ici, niet !
Chez Norm, c’est clair, c’est transparent et c’est vrai.
Et ça c’est important.

C’est clair et c’est vrai.

Explications par Antoine.

« Dès le début, on a essayé de pousser la démarche circulaire le plus loin possible.
Tout d’abord, dans le choix de nos matériaux, qui sont à 100 % recyclés.
On utilise, par exemple, des polyesters qui proviennent de bouteilles en plastique qui sont broyées, transformées en pellets puis en fils qu’on tresse pour créer la chaussure ».

« On a vraiment développé le produit dans une démarche d’écoconception maximale de manière à créer des pièces qui ne produisent pas de chutes, et donc quasiment aucun déchet ».

Antoine Bodart – L’un des fondateurs de Norm

« Ce qui nous tenait aussi à cœur, c’était de tout produire en Europe, en tout cas le plus localement possible. Donc aujourd’hui, on travaille avec des partenaires qui sont principalement au Portugal, en Espagne et en Italie.
C’est vrai que ça reste encore un peu loin de la Belgique, malheureusement. Et c’est parce que c’est un savoir-faire, la chaussure, qui s’est un peu perdu dans notre pays, mais qu’on aimerait vraiment rapatrier un jour ici ».

Made in Europe

« C’est un processus qu’on essaie d’améliorer en permanence pour trouver les bons partenaires au bon endroit et, si possible, qu’ils soient plus proches les uns des autres pour produire nos chaussures avec un minimum de transport ».

Antoine Bodart – L’un des fondateurs de Norm

On l’a dit, cette transparence, Antoine et ses associés y tiennent beaucoup.
Et on les comprend vu que c’est la seule réelle garantie de ne pas tomber dans les pièges du greenwashing que nous tendent tant de marques qui prennent un malin plaisir à ne verdir que leur image.

Là-dessus, chez Norm, on est intransigeant.

« C’est vrai qu’il y a quand même beaucoup de marques aujourd’hui qui profitent de ces aspects de durabilité pour proposer des produits qui ne sont ni aboutis, ni réfléchis et qui, au final, mentent un peu sur ce qu’ils sont.

Et ça, c’est l’un des grands problèmes aujourd’hui, ce manque de transparence dans notre secteur.
D’autant que, pour beaucoup, c’est ni plus, ni moins que de la fast fashion. On produit à très grande échelle sans aucune réelle responsabilité sociétale ou environnementale ».

« Chez Norm, on est transparents sur tout ce qu’on fait, sur nos coûts, sur notre impact, sur nos process de production, etc.
Par exemple, vous trouverez sur notre site la liste de tous nos fournisseurs ».

Antoine Bodart – L’un des fondateurs de Norm
Transparence totale de la chaîne de production.

Du coup, si vous êtes convaincus, n’hésitez pas, ces sneakers du futur durable sont disponibles en direct sur le site web et vous avez aussi quelques distributeurs que vous trouverez là.  


C’est classe, c’est bruxellois

Norm, c’est durable et c’est bien bruxellois.
La société a bénéficié pour son lancement de l’appui des acteurs régionaux qui ont bien senti le potentiel du projet, parmi lesquels la Fondation roi Baudouin et le programme Be.Circular.

Rapidement, Norm s’est donc intégré à cette galaxie des acteurs bruxellois de l’économie circulaire, notamment en devant membre de circlemade, le cluster du secteur soutenu par hub.brussels.

Et, dis-nous, Antoine, c’est important pour vous ?

« C’est évident que ça nous apporte à plusieurs niveaux.
Ça permet d’abord de rencontrer tous ceux qui, comme nous, se lancent dans ce type de démarche.

Il y a vraiment beaucoup d’échanges très intéressants, c’est un réseau très dynamique.

Et puis, ça nous crédibilise. 
L’un des problèmes que nous rencontrons dans notre secteur, c’est la nécessité de se distinguer des marques qui, comme je le disais, profitent du marketing durable ».

Le modèle galactique de Norm

« Être membre de circlemade, c’est clairement une vraie reconnaissance de notre démarche circulaire ».

Antoine Bodart – L’un des fondateurs de Norm

Walking to Paris

Tranquillement, Norm est en train de s’imposer comme une référence de production circulaire à Bruxelles.

Ils ont d’ailleurs été retenus par hub.brussels et visit.brussels pour participer aux Brussels Days à Paris, l’occasion pour le secteur de notre belle capitale de se faire connaître auprès des acteurs parisiens.

Paris, nous voilà !

« Les Brussels Days, c’est vraiment une belle opportunité pour nous. Cet échange entre Bruxelles et Paris, ça permet de savoir ce qui se fait chez nous et ce qui se fait là-bas.
Notamment dans le domaine de l’habillement et de la mode, un secteur qui forcément est très actif à Paris.

Et, pour nous, c’est intéressant de discuter avec eux et d’être challengés. Rencontrer des acteurs du secteur, trouver des inspirations, de nouvelles idées… c’est aussi comme ça qu’on créé de la valeur-ajoutée.
Et puis,  j’espère aussi que, par notre démarche et notre témoignage, on va peut-être pouvoir apporter aux autres aussi des idées à partager ».

Avec mes Norm, tranquille au soleil à Paris.

Bruxellois d’être fiers

Du coup, on a voulu savoir comment ce secteur en pleine croissance de l’économie circulaire bruxelloise était perçu à l’étranger, et singulièrement en France.
Parce que c’est vrai que si on ne va pas voir ailleurs de temps en temps, on a vite fait de se regarder le nombril.

Alors, Antoine, toi qui abordes le monde avec tes sneakers, tu en penses quoi ?

« Ah ça, c’est une bonne question !
Personnellement, je trouve que Bruxelles évolue vraiment bien dans cette direction, qu’il y a beaucoup de choses intéressantes qui sont faites ici.
Et globalement,  je pense que la Belgique est un pays qui est plutôt bien perçu à l’étranger, reconnu comme assez innovant avec des démarches hyper intéressantes ».

« Et, ce que j’entends en général, c’est que Bruxelles est perçue comme ville avec une super bonne ambiance, innovante, qui est très agréable à vivre, qui est toujours en pleine évolution et très ouverte, très multiculturelle ».

Antoine Bodart – L’un des fondateurs de Norm

« Et je pense que c’est vrai.
Moi, c’est ce que j’adore aussi à Bruxelles, je vis à Bruxelles et je ne pense pas que je vivrais un jour ailleurs.
C’est vraiment une ville hyper ouverte d’esprit, où il y a plein de choses qui se passent et qui est en constante évolution, et ça, c’est gai à voir ».  

100 % d’accord évidemment.


En marche vers le futur

Véritable activité de production dans un secteur à très fort potentiel (tout le monde met des chaussures), Norm a vocation à conquérir des sérieuses parts de marché, en particulier auprès de ceux qui, comme nous, veulent en finir avec les industries coupables.

Mais, pour cela, il faut grandir et avoir des projets.

Elles sont vraiment belles, n’est-ce pas ?

Et, pour Norm, ça donne ceci :

« On veut d’abord travailler sur notre gamme parce que, pour l’instant, on n’a qu’un seul produit.
Il existe en plusieurs couleurs mais ce n’est pas encore suffisant.
Donc, première étape, élargir notre gamme.
Dans un premier temps, avec d’autres modèles de sneakers, mais peut-être aussi un peu plus tard sur des textiles. On pense, en effet, qu’il y a pas mal de choses à faire, là aussi.

On est toujours à la recherche de nouveaux processus, de nouvelles matières, de nouvelles méthodes pour encore améliorer le produit, donc réduire encore notre impact ».

« Notre grand rêve, ce serait de rapatrier toute notre production à Bruxelles, d’avoir des microfactories au plus près de notre clientèle qui est encore basée en Belgique et en région bruxelloise ».

Antoine Bodart – L’un des fondateurs de Norm

« Ça, c’est vraiment un objectif qu’on voudrait atteindre, qui n’est pas facile, mais avec l’évolution des technologies, ça nous paraît possible dans un horizon pas trop lointain ».


Vous l’aurez compris, avec les sneakers de Norm, vous avez trouvé chaussure à votre pied si, comme nous, vous êtes décidés à agir et à changer les choses.

Chaque pas compte (c’est le cas de le dire).

Manger bio et local, penser seconde main quand c’est possible. Réutiliser et réparer.
Choisir soigneusement et attentivement ses produits.
Et, pour vos jolis petons, la solution du moment, c’est Norm.
Durable, circulaire et brusseleir.


Crédit Photos : Norm


Cet article a été réalisé en partenariat avec hub.brussels, l’agence bruxelloise des entreprises.


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