Cocktail fruité

Alors ? On en est où ?

Comment ça ?

Ben oui, on sort d’une année de confinement, le dérèglement climatique est au-dessus de nos têtes, on voudrait faire la fête, sortir, travailler sur des projets qui ont du sens, s’amuser, vivre, quoi…
Du coup, on en est où ?

Bonne question, en fait.
Et la réponse n’est pas simple.
Réfléchissons.


Dans la Grande Transition

Le fait est que, qu’on le veuille ou non, ce ne serait vraiment pas une bonne idée de reprendre comme avant, de faire comme si rien ne s’était passé, de vivre comme si le virus et ses variants bizarres n’étaient pas là et comme si le dernier rapport du GIEC (franchement et légitimement alarmiste) n’était pas sorti.

Et, en même temps, on ne va se lancer dans la construction d’abris souterrains, cacher des armes et de la farine ou sombrer dans la dépression.
L’activisme oui, la dépression non.

D’autant qu’en fait, la voie à suivre, on la connaît.
C’est évidemment celle qui consiste à mettre en place une véritable économie de transition (qu’on a essayé d’expliquer ici) et qui repose fondamentalement sur les principes suivants :

Respectueuse, locale, durable (donc circulaire), créative, citoyenne, inclusive, symbiotique et responsable (comprendre solidaire).
Et chacun de ces adjectifs est important.

Ah, d’accord.
Mais ça veut dire quoi tout ça, saperlipopette ?

Franchement, c’est difficile d’être plus concret.
Le mieux, c’est sans doute de vous montrer cette économie de transition, d’illustrer ces vertus par des exemples vrais, positifs et inspirants.


La relance positive à Bruxelles,
c’est sur Re!BXL

On l’a souvent évoqué sur Lively, Bruxelles est plutôt sur une bonne dynamique en termes d’entreprenariat durable, moteur économique et social de la Grande Transition.

Portée par un tissu dense de créatrices et de créateurs de projets engagé·e·s, et soutenue par un gouvernement régional qui fait valoir une vraie vision en la matière, notre belle ville frémit de nombreuses initiatives qui matérialisent et illustrent cette mutation positive.

Et donner à voir et à comprendre cette vitalité de nos entrepreneuses et entrepreneurs, c’est la raison d’être du projet Re!BXL lancé par hub.brussels, l’agence des entreprises bruxelloises.

En deux mots, c’est la grande porte de l’inspiration positive, des histoires vraies pour comprendre que la relance durable, eh bien, elle est là.
Et c’est maintenant que ça se passe.


Success Stories
from Brussels in Transition

Nous retrouver enfin.
Rencontrer à nouveau.
Réveiller notre ville.
Faire revivre nos commerces, nos cafés, nos quartiers.
Nous remettre à oser. Faire renaître des idées. Relancer des projets.
Réenchanter le présent et repenser à demain.
Rester solidaires, optimistes, engagé.e.s.
Rêveurs et rêveuses.
Zwanzeuzes et zwanzeurs.

C’est par ce message d’accueil sympathique que Re!BXL nous ouvre ses portes.
C’est presque de la poésie.

Et c’est là que se dévoilent les histoires de tous ceux qui font bouger la ville.
On y trouve pêle-mêle :

Les secrets de l’innovation technologique à la bruxelloise (Kaspard, Shayp, LifeTech et tutti quanti), ainsi qu’un bel échantillon des nombreux projets d’activité durable et circulaire (BC Materials, Skyfarms, Natura Mater, Yuman, Beeodiversity et, bien sûr, Circlemade), mais aussi plein d’autres.

Sans oublier la gastronomie, parce qu’il ne s’agit pas de se vanter (pas notre genre) mais les chocolats de Brigitte, les lunches de Freddy Meet Curry, ou les petits pots de Sienna & Friends, ça fait drôlement saliver et c’est le savoir-faire made in Brussels.

On pourrait aussi évidemment vous parler du formidable renouveau du savoir-faire brassicole bruxellois, entre les emblématiques Brasserie de la Senne et Brussels Beer Project évidemment, ou les plaisirs vertueux de Beerfood ou de la 100PAP

Mais, bon, si on nous lance sur ce sujet en particulier, on y sera encore demain, c’est sûr.

La Brasserie de la Senne,
un certain emblème du renouveau brassicole bruxellois

Juste pour dire quand même avant de clore ce point que, virus, inondations ou dômes de chaleur, on a beaucoup de chance à Bruxelles de vivre cette époque magique du nouvel entreprenariat brassicole.
Sur ce, fermons la parenthèse (mais, promis, nous y reviendrons) et revenons à nos moutons.

Sur Re!BXL, on trouve donc toutes ces histoires, ces témoignages qui donnent à voir le dynamisme et l’enthousiasme de nos jeunes et moins jeunes, tous décidé·e·s à avancer et à construire.

Re!BXL Spirit

Et pourquoi on vous parle de ça

C’est une bonne question.
Parce que c’est vrai que c’est bien joli, tout ça.
Mais ça sert à quoi ?
Effectivement, c’est une bonne question.

Et ça tombe bien, parce que nous avons les bonnes réponses. Et elles sont au nombre de cinq  :

1. Parce que ça fait du bien

Si, si, reconnaissons-le. Tous ces beaux projets, ces belles initiatives, courageuses et créatives, ça fait du bien, tout simplement.
Dans un paysage de nouvelles assez bof, c’est quand même plaisant de lire ces histoires, de voir que ça bouge, ça créé, ça mijote et ça mitonne…
Ça donne même envie de goûter, de sortir, d’aller voir, de visiter…
Donc, oui, c’est chouette et ça fait du bien.

2. Pour nous inspirer et nous donner envie

C’est presque le plus important.
La Grande Transition, c’est nous, d’abord et avant tout.
Et changer, agir, c’est possible et c’est faisable. C’est ça aussi que nous disent ces histoires.
Ces créatrices et créateurs ne sont pas doté·e·s de super-pouvoirs, ce sont des gens comme nous, avec très certainement les mêmes doutes, les mêmes craintes et les mêmes envies…

Si elles / ils le font, pourquoi pas nous ?
Pourquoi pas moi ?
Pourquoi pas vous ?

Et, reconnaissons-le, ça fait envie.
N’est-ce pas ?

Et pourquoi pas nous ?
Çà, c’est Pipaillon.

3. Pour trouver des idées et des partenaires

C’est sans doute moins évident et plus spécifique mais c’est aussi important.
On l’a souligné, l’économie de transition que nous devons mettre en mouvement doit notamment être locale et symbiotique.

Locale ?
Oui, il faut en finir avec les produits fabriqués à bas prix et dans des conditions déplorables à l’autre bout du monde.
Que l’on soit consommateur / consommatrice responsable ou entrepreneu·r·se à la recherche de fournisseurs, c’est d’abord à Bruxelles qu’il faut chercher.
Et pourquoi pas chez ces créatrices et créateurs ?

Symbiotique ?
C’est tout aussi essentiel dans ce nouveau modèle à bâtir.
Quelles collaborations seraient possibles avec tous ces projets ?
Quel partage de ressources ou de savoir-faire ?
C’est super ce qu’elles / ils font, qu’est-ce qu’on pourrait faire ensemble ?

C’est important de commencer à penser comme ça.
Et, en plus, c’est assez motivant, je trouve.

4. Pour vous aider, vous accompagner et vous soutenir

Parce qu’évidemment, en parcourant les histoires de Re!BXL, on trouve les récits et témoignages de ces créatrices et créateurs, mais on y trouve aussi la présentation des très nombreux dispositifs mis en place pour soutenir vos idées et vos projets.

Parce que, si on y regarde bien, Re!BXL, c’est aussi une boîte à outils.

Avec, dans ses différents compartiments, une présentation des nombreux instruments mis à la disposition de celles et ceux qui envisagent de franchir le pas.

En vrac : womeninbusiness.brussels, la plateforme des entrepreneuses, YET, le portail de la jeunesse en action, Speedcoaching, le stimulateur de croissance pour les commerçants et les restaurateurs, Hospitality, le cluster de la culture et de l’évènementiel, Erasmus for Young Entrepreneurs… et, bien évidemment, les incubateurs Kokotte et Greenlab.

Et la liste est à peine esquissée en fait.
Parce que vraiment, il y a plein de choses.

Des moyens pour vos idées et vos projets, il y en a.
Et c’est notamment là qu’on vous en parle.

5. Parce que c’est le bon moment

On l’a dit et on le pense.
Ce ne serait pas une bonne idée de reprendre comme avant, comme s’il ne s’était rien passé, comme si le virus et les inondations ne pouvaient pas revenir.
Demain est plus incertain aujourd’hui, plus qu’il pouvait l’être avant tout cela.

Du coup, il est temps de vivre et de réaliser ses rêves.
Tout en donnant du sens à sa vie.
C’est aussi simple que ça.

Et puis, au risque d’être un peu prosaïque, ajoutons que les conditions sont plutôt bonnes en ce moment. On ne va pas s’étendre sur cette question (au demeurant un peu complexe), mais avec le plan de relance européen notamment, les moyens mis sur la table pour soutenir les bonnes idées sont considérables.
Le fait est que ça peut aider.
Et, pour en parler, le mieux, c’est de contacter hub.brussels.

Et, puis enfin et surtout, parce que c’est l’occasion de réaliser ses rêves en étant actrice ou acteur de notre Grande Transition.


Pour aller plus loin et réfléchir ensemble

Si on connaît les grandes lignes et les attributs principaux de cette nouvelle économie de transition à déployer (respectueuse, locale, durable, etc.), soyons honnêtes, il reste encore beaucoup à faire, à imaginer et à construire.

Et cela ne peut se faire qu’ensemble (mots-clefs : inclusif, citoyen et solidaire).

C’est donc sur base de cette idée que Groupe One, l’agence spécialisée en entreprenariat durable, a initié avec hub.brussels et l’ULB, le projet Brussels Resilient City qui s’est fixé comme ambition de contribuer à « déployer l’économie durable pour contribuer à une ville plus résiliente ».

Comment être plus résilient face aux situations de crise que nous vivons ?
Comment identifier les priorités ?
Par où et par quoi commencer ?

Ce sont ces questions auxquelles se proposent de répondre Groupe One et les partenaires internationaux du projet, en direct de Paris, de Genève et de Québec.

Et c’est bien ce que nous a confirmé Magali, responsable de la communication chez Groupe One et Ecores.

« C’est exactement ça. La résilience, c’est la capacité d’un organisme ou d’un système à résister au changement, à aller au-delà.

Et pour Bruxelles, c’est cette capacité à se relever après la crise sanitaire, à aller de l’avant ».

Magali Ronsmans, Responsable communication Groupe One et Ecores

« C’est assez intense en termes de changement et d’adaptation pour les entreprises qui étaient contraintes pendant la crise COVID.
Et on s’est rendu compte qu’il y a eu durant ces long mois toute une série d’initiatives qui ont contribué à la résilience de la ville, qu’il s’agisse d’alimentation durable, de circuits courts, etc.

Nous avons vu tous ces projets mais aussi tous ceux que nous accompagnons et qui sont parties prenantes de ce processus de résilience et de relance et on a voulu les valoriser pour inspirer d’autres acteurs locaux et d’autres porteurs de projets mais aussi d’autres villes au niveau européen ».

Et pour avancer ensemble, Groupe One nous propose à tous de participer à un solide parcours de réflexion participative sur 3 sujets-clefs :

#1 | RÉUTILISER, REVALORISER

Quelles perspectives pour l’économie du réemploi ?
Quels en sont les forces, les freins et les leviers pour en faire un modèle économique pérenne ?

L’événement a eu lieu au mois de juin en ligne et tout ce qui s’y est dit de (fort) intéressant se trouve là.

#2 | ÉCONOMIE LOCALE

Circuits courts, mobilité douce, collaboration territoriale…
Quels sont les ingrédients nécessaires pour relocaliser l’économie de nos villes ?

Comment rendre la consommation locale incontournable ?
Des débats et témoignages, notamment sur le potentiel de réplicabilité des projets existants.
Et ça, c’est très bientôt, le dimanche 12 septembre à Tour et Taxis (de 13h à 16h). Pour en savoir plus.

#3 | NOUVELLE GOUVERNANCE :
PRATIQUES D’ICI ET D’AILLEURS

Quels sont les atouts des pratiques de gouvernance participative pour augmenter l’autonomie et la résilience de nos villes ?
Avec des focus sur des initiatives bruxelloises et des témoignages d’experts internationaux.
Sujet sacrément intéressant aussi.
Et ça, c’est prévu pour le jeudi 21 octobre prochain.
Et toutes les infos sont là.


Podcasts, vidéos et autres contenus

Ce qui est aussi intéressant dans ce projet Brussels Resilient City, c’est qu’afin de nourrir toutes ces réflexions, il indexe une liste fort éclairante de projets et d’initiatives durables.
Un peu comme Re!BXL en fait, mais avec un angle peut-être un peu plus appuyé.

En tout cas, les 2 projets se complètent parfaitement.

Du coup, cette liste de podcasts, vidéos et autres trucs se trouve ici.

« Ces initiatives sont autant d’exemples pour déployer une nouvelle économie, l’économie de la transition.
Il importe maintenant que les grandes entreprises s’en inspirent, qu’elles s’approprient ces idées pour pouvoir développer de nouveaux business models qui soient plus respectueux des ressources et des êtres humains, qui contribuent vraiment à l’équilibre de notre écosystème social, économique et environnemental ».
Magali Ronsmans, responsable communication Groupe One et Ecores.

Et, pour la bonne bouche, on a trouvé intéressant de vous présenter cette vidéo en particulier qui illustre bien l’importance de la contribution citoyenne dans la lutte contre les dérèglements climatiques :

PLAN CLIMAT ET PARTICIPATION CITOYENNE À BRUXELLES-VILLE
A voir sur le Blog de Brussels Resilient City

Et ton petit mot de la fin, Magali ?

« Oui, merci. A tous, j’ai envie de vous dire de continuer à vous inspirer, à être curieux de ces nouveaux modèles, de ces nouvelles manières de faire et de consommer.
Et, vraiment, n’hésitez pas à tester ces nouvelles solutions parce que ce sont souvent celles de vrais pionniers de cette économie de l’avenir ». 

Merci, Magali, et merci à tous !


Cet article a été réalisé en partenariat avec hub.brussels, l’agence bruxelloise des entreprises.


Cet article est sous Licence Creative Commons.
Vous êtes libre de le réutiliser (en mentionnant l’auteur – BY) mais pas pour un usage commercial (NC) et pour le partager dans les mêmes conditions (SA).
All about Creative Commons